Protocole et solution de Gestion des risques infectieux

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La maitrise et la mise en place d’un processus de gestion des risques Infectieux sont vitales pour les établissements de santé et les autres organismes concernés. À la différence de la gestion de crise, une bonne gestion des risques n’a pas besoin d’être très exigeante en temps normale, que ce soit en termes de ressources mobilisées ou de structures mises en place. Néanmoins, quand il s’agit de risques infectieux, la rigueur est vraiment de mise. Les risques infectieux sont à prendre très au sérieux pour plusieurs raisons. Ils sont très complexes, indiscernables, difficiles à maîtriser, moins réglementés, très médiatisés, très coûteux, mais surtout très dangereux dans la mesure la vie d’innombrables gens est peut-être menacée.

Les principaux concernés par la gestion des risques infectieux sont les établissements de soin et de santé et les diverses organisations et entreprises dont les activités sont inhérentes aux risques infectieux : les entreprises pharmaceutiques, les abattoirs, les aéroports… Mal gérés, les risques infectieux peuvent déboucher sur une crise épidémique majeure, voire une pandémie comme c’est le cas du COVID-19. C’est pourquoi, nous allons voir le protocole qu’il faut suivre pour maitriser les risques infectieux. Nous parlerons aussi de MEMOGuard, un logiciel très performant pour gérer efficacement les risques infectieux.  

Le processus de gestion des risques infectieux

La discipline de gestion des risques vise la maitrise et le contrôle des résultats futurs en agissant sur les risques. Elle englobe l’identification, l’analyse et la réponse aux facteurs de risque qui font partie de la vie (d’une entreprise, d’une organisation, d’une société ou même d’un pays) et inhérente aux activités. En plus d’être très discipliné, ce processus doit aussi se reposer sur une structure performante qui faciliterait et systématiserait des actions comme l’identification ou la signalisation des menaces…

Le processus de gestion des risques infectieux se divise en 7 grandes étapes :

  1. Obtention et traitement d’informations. Elle doit se faire en permanence, car de nouveaux dangers et menaces peuvent apparaitre à tout moment. Lors de cette étape, les méthodes les plus employées sont l’observation, la surveillance, les enquêtes, la lecture d’alerte pour l’obtention d’informations et l’exploitation statistique et l’analyse explicative pour le traitement d’informations.  
  2. Identification des risques : en se basant sur les résultats obtenus après traitement des informations, les risques liés à l’activité, à l’endroit, à l’acte… sont identifiés.
  3. Appréciation des risques infectieux : c’est l’étape où la probabilité et la gravité des risques sont calculées.
  4. Traitement des risques infectieux : c’est sans aucun doute l’étape la plus importante, car elle permet l’élimination des risques.
  5. Communication des risques infectieux : pour que toutes les personnes concernées par les risques soient en alerte et prennent les précautions adéquates, il faut les communiquer les risques.
  6. Mise en place des mesures de traitement des risques infectieux.
  7. Contrôle continue des mesures de traitement appliquées.

Les acteurs de la gestion des risques infectieux

Étant donné le danger que peut représenter les risques infectieux, il n’est pas raisonnable de confier à n’importe qui leur gestion. Les acteurs doivent obligatoirement avoir les compétences et les statuts requis pour le faire. Dans le cadre de gestion des risques infectieux associés aux soins cas CHRU de Strasbourg par exemple, la collecte d’information est menée et encadrée par l’équipe opérationnelle d’hygiène (EOH), des services cliniques et un service documentaire spécialisé, des laboratoires et pharmacies.

Pour la prise de décision, les acteurs suivants sont les seuls homologués pour faire cette tâche : la communauté de lutte contre les infections (CLIN), la commission médicale d’établissement (CME), la Direction (financement). Tout cela avec l’expertise de l’EOH.

Enfin pour l’exécution des actions, il y a l’EOH, les services cliniques et d’autres prestataires externes.

Évidemment, les règles et les acteurs peuvent changer d’un établissement à un autre, d’une organisation à une autre ou d’un pays à un autre. Ce qu’il faut surtout retenir c’est que les différentes actions doivent être exécutées par des équipes qualifiées et de préférence multidisciplinaires.  

Les différents modes de traitement des risques infectieux (ISO 31000)

Après que les risques ont été identifiés, mesurés et appréciés, il convient ensuite de choisir pour chacun d’eux le mode de traitement à appliquer. Pour cela, les gestionnaires ont le choix entre :

  • Supprimer complètement les risques grâce à la mise en place de plans d’action de traitement et de suppression des risques.
  • Réduire les risques en modifiant par exemple la probabilité qu’ils se produisent réellement.
  • Partager le risque grâce à des accords, des partenariats, des assurances complémentaires…
  • Accepter les risques.
  • Optimiser les risques : on accepte les risques tout en procédant à des actions qui minimiseraient leurs impacts.

Pour plus de détails sur les modes de traitement des risques, nous vous suggérons de consulter les différents chapitres de l’ISO 31000. Il s’agit d’une famille de normes internationales rédigées par l’Organisation internationale de normalisation qui fournissent tous les principes et les grandes lignes directrices de gestion et management des risques, dont les risques infectieux.

Mesure de prévention des risques

L’étape de l’obtention et de traitement d’information, l’identification et l’appréciation des risques… Ces différentes étapes de gestion des risques ont permis  à l’équipe en charge de la gestion des risques de comprendre la maladie : le pathogène à l’origine de la maladie, son mode de transmission, les zones où la maladie est le plus susceptible de frapper, les personnes vulnérables… Ces informations doivent ensuite être exploitées pour la mise en place d’une stratégie de prévention des risques : précautions d’hygiène, port d’équipements de protection, distanciation sociale, gestes barrières…

En outre, pour ne rien négliger, il faut aussi vérifier si la maladie ne figure pas sur la liste des maladies à notification obligatoire. Si elle est dans la liste, alors la situation est grave. L’équipe doit en informer le ministère de la santé ou les services déconcentrés de l’Etat concernés. Pour finir, il convient aussi de redynamiser la démarche de signalement interne des infections et poursuivre l’identification et l’évaluation des risques liés aux activités ou pratiques professionnelles de l’organisation ou l’entité concernée par les risques. 

Les mesures à mettre en place pour réduire les risques infectieux

Si la maladie a évolué pour devenir une épidémie, l’équipe de gestion des risques doit aussi faire évoluer ses plans d’action. En fonction du stade de l’épidémie, les mesures suivantes doivent être appliquées :  

Endiguer la propagation de l’agent pathogène (épidémie stade 1 et 2)

Cette mesure s’active si l’épidémie est au premier et deuxième stade. Pour le moment, on ne récence que des cas sporadiques. Freiner la propagation de l’agent pathogène est donc encore possible grâce à l’application de mesures d’endiguement : identifiées les personnes infectées, prendre en charge les personnes infectées et surtout les isoler pour mettre fin à la transmission interhumaine. 

Atténuer des risques infectieux (épidémie stade 3)

Si l’épidémie arrive au stade 3, cela  signifie que la transmission interhumaine n’a pas pu être contrôlée et que beaucoup de personnes non identifiées sont contaminées. La menace de contamination est partout. Dans ce genre de situation, les autorités doivent appliquer des mesures d’atténuation les risques infectieux :

  • Révéler l’existence de l’épidémie à la population
  • Imposer un confinement partiel ou total
  • distanciation sociale, gestes barrières
  • Assurer la prise en charge des malades
  • Protéger les personnes les plus vulnérables à la maladie

MEMOGuard – une solution logicielle de Gestion des risques infectieux

MEMOGuard – l’outil idéal pour récolter, traiter et centraliser les données     

MEMOGuard est un logiciel SaaS. Cela implique que les données saisies dessus sont traitées et se mettent à jour automatiquement, permettant à tous les membres de l’équipe connectés au logiciel de visualiser en temps réel et plus facilement l’évolution de la situation. Dans le cadre de la gestion des risques infectieux, ces données saisies peuvent être la liste des risques identifiés, les solutions trouvées pour réduire les risques, les zones concernées par les risques ou concernés par la maladie, le nombre de cas de malades validés, les nouveaux cas, les informations professionnelles sur l’équipe de gestion, les informations personnelles sur les personnes malades, le nombre de patients pris en charge dans chaque établissement de soin…).

En plus des données saisies directement sur son interface web, MEMOGuard est aussi capable de recueillir et traiter les contenus textes dans les mails, dans les fichiers mails et sur les sites internet… Cette fonctionnalité peut être exploitée pour faire de la veille informationnelle sur n’importe quel sujet, dont ceux liés aux risques infectieux ou à la santé publique. Pour en finir avec ses protocoles en lien avec le traitement de données, sachez aussi que MEMOGuard permet de déclencher une alarme à une heure et date prévues ou à la détection d’un évènement particulier. Cet évènement particulier peut être tout ce que vous voulez. Exemple : la réception d’un mail parlant de nouveaux cas ; ou un nouveau article sur la santé publique publiée sur Internet

MEMOGuard – Envoi de SMS à faible coût pour tenir la population informée

L’épidémie arrivée à un certain stade, il devient obligatoire et urgent de communiquer à toute la population l’existence de la maladie ainsi que les précautions à prendre pour éviter d’être infecté. MEMOGuard est une plateforme SMS à faible coût. Pour compléter les informations déjà transmises à la population via les médias traditionnels et Internet, on peut aussi s’en servir pour diffuser des messages courts et précis directement sur le téléphone de ceux qui utilisent un numéro Mobile. 

MEMOGuard – pour sécuriser les données et informations échangées

Les informations et données liées aux risques infectieux sont très confidentielles et de nature sensible. Si par mégarde, elles venaient à tomber entre de mauvaises mains, elles pourraient être trafiquées rendant le processus de gestion des risques totalement obsolète. La conséquence d’un tel scénario est tout simplement catastrophique. D’autre part, les informations pourraient aussi fuiter. Cela créerait le chaos. MEMOGuard garantit la sécurité des informations que vous vous échangez entre vous. Il peut recevoir directement des mails « internes », sans passer par une boite mail annexe. Grâce à lui, vous pouvez aussi passer des appels vidéo et vocaux, sans passer par les opérateurs téléphoniques. La seule condition est que l’autre personne au bout du fil possède aussi l’application MEMOGuard.