Solution logicielle de gestion des risques en haute montagne

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La gestion des risques en haute montagne est très importante dans la mesure où dans les montagnes, les vies humaines, les biens et les infrastructures sont menacées en permanence par divers dangers. Avalanches, coulées de débris, inondations, glissements de terrain, éboulements et autres mouvements de masse désastreux du sol et des roches… Ces processus causent des victimes, des blessures, la destruction de biens et des dommages écologiques. D’autre part, le manque d’infrastructures et la façon même dont est organisée les communautés dans ces zones contribuent à amplifier les conséquences dans dangers cités précédemment. En haute montagne, une simple randonnée peut tourner à la catastrophe si on ne fait pas très attention et si on n’est pas prévoyant.

La vulnérabilité d’une communauté dépend non seulement de ses attributs physiques (infrastructures, climats…) mais aussi du degré de cohésion sociale, celui des habitants dans les régions situées en haute montagne est malheureusement très faible. Pour qu’il soit efficace, le processus de gestion des risques doit prendre en compte ces deux facettes très particulières des risques en haute montagne.

Objectifs et acteurs de la gestion des risques en haute montagne

La gestion des risques se définit comme un processus d’identification, d’évaluation, de traitement et contrôle des menaces et de leurs conséquences (pertes financières, pertes humaines, pertes matérielles, pertes de temps…). Ces menaces, appelées également risques, peuvent provenir d’une grande variété de sources et leur mode de traitement n’est jamais le même. C’est la raison pour laquelle une équipe de gestion des risques doit toujours être multidisciplinaire.

La gestion des risques en haute montagne a également comme autre objectif de sensibiliser les personnes exposées aux menaces, principalement les touristes et la population locale, aux spécificités de la haute montagne afin qu’ils prennent conscience des menaces et mettent en place les mesures nécessaires pour réduire les risques auxquels ils sont exposés. De là, nous pouvons tirer que les principaux acteurs concernés par cette discipline sont les autorités locales et les entreprises du secteur du tourisme en haute montagne.

Les étapes du processus de gestion des risques en haute montagne

La gestion des risques en haute montagne est un processus à plusieurs étapes. La première étape consiste à identifier les risques.

Première étape : identification des risques

Les questions à se poser sont « Quels risques sont possibles? Que peut-il se passer de compromettant, dangereux… ? ». Tous les risques identifiés doivent ensuite être notés et enregistrés dans un document appelé registre des risques.

Deuxième étape : analyse des risques

L’objectif de cette étape est de répondre à la question : « Quelle est l’ampleur des risques? ». Pour trouver une réponse à cette question, l’équipe de gestion des risques utilise généralement des outils et des techniques d’analyse comme l’analyse d’événement (détermination de la valeur et de la probabilité des risques), l’analyse d’impact (détermination par enquête, simulation ou calcul de l’impact dangereux des risques) et finalement l’analyse d’exposition (détermination des endroits et du temps propices aux dangers).

Troisième étape : évaluation des risques

En fonction des données obtenues lors de l’étape de l’analyse des risques, chaque risque est pris et isolé un à un pour faire l’objet d’évaluation. Les gestionnaires vont déterminer lesquels sont acceptables et lesquels ne le sont pas.

Quatrième étape : traitement des risques

Des mesures doivent ensuite être prises pour traiter les risques qui ont un niveau trop important pour être supportés.

Les différents risques en haute montagne

Par définition, un risque est une probabilité ou menace de dommages, blessures, responsabilité, perte causé par des vulnérabilités externes ou internes. Un risque doit obligatoirement avoir la caractéristique de pouvoir être évité ou traité par l’application d’actions préventives. Sinon, il aurait été appelé fatalité et non risque. Dans les zones situées en haute montagne, la majorité des risques observables ont surtout comme origine la nature.

Les risques naturels en haute montagne sont principalement les glissements de terrain ; les blizzards, les tempêtes ; les crues soudaines ; les avalanches ; le froid ; le vent ; les chutes ; les plaques à vent…

Autres risques très caractéristiques des régions situées en haute montagne : le manque d’eau et nourriture, le manque d’infrastructures essentielles (centres commerciaux, hôpitaux, centres de secours, écoles…), le manque de cohésion sociale…

Cartographie des risques naturels en haute montagne

Pour éviter les risques, la meilleure des mesures est de ne pas s’y exposer du tout. Mais encore faut-il savoir que sont ces risques et où sont les endroits précis les plus exposés. Les outils suivants vont permettre de cartographier avec précision les risques en haute montagne. La mise en place de mesures de prévention et de traitement des risques doit toujours se baser sur les informations inscrites sur ce type de carte.

Télédétection des risques naturels

La télédétection fait référence au processus d’enregistrement des informations provenant de capteurs montés sur des avions ou sur des satellites. Ces techniques peuvent être utilisées pour révéler l’emplacement d’occurrences passées d’événements naturels et/ou pour identifier les conditions dans lesquelles elles sont susceptibles de se produire, afin que les zones d’exposition potentielle puissent être distinguées et que des mesures d’atténuation applicables puissent être introduites dans le processus de planification.  

Mise en place de cartes à risques multiples

Les cartes à risques multiples combinent les évaluations de deux ou plusieurs dangers naturels sur une seule carte. Un tel produit est excellent pour analyser la vulnérabilité et le risque car les effets combinés des phénomènes naturels sur une zone peuvent être déterminés et des techniques d’atténuation adaptées à tous peuvent être identifiées. Installations essentielles – installations de transport et de communication, services publics, grands auditoriums, hôpitaux, police et pompiers doivent également être cartographiées dans le cadre du processus de planification des urgences. La combinaison de la cartographie des installations critiques et de la cartographie des dangers multiples fournit des informations pour guider l’identification des projets et des mesures d’atténuation.

MEMOGuard – Solution logicielle de Gestion des risques en montagne

Le logiciel MEMOGuard est une solution SaaS de gestion et de supervision des alertes. En gestion des risques en haute montagne, il est particulièrement utile dans la mise en place de système d’alerte précoce liés aux risques naturels (avalanche, tempête, crues…)

MEMOGuard – Mise en place de système d’alerte aux avalanches

Si elles sont habitées, les zones situées en haute montagne doivent normalement être équipées de stations météorologiques automatiques et d’autres stations d’observation. Ces stations auront pour mission d’alerter les habitants d’éventuelles avalanches. Pour la prévision d’une avalanche, les principaux facteurs pris en compte sont la température de l’air, l’humidité, les précipitations, l’épaisseur de la neige, la vitesse et la direction du vent… Des outils analysent et interprètent ensuite les données récoltées. Avec cela, les avalanches possibles peuvent être prédites. Que des dangers ont été observés ou non, le service d’avertissement d’avalanche a l’obligation de communiquer quotidiennement les rapports de situation d’avalanche. Mais sa responsabilité la plus importante consiste à être en veille permanente et de sonner l’alerte si toutes les conditions sont théoriquement réunies pour qu’il y ait déclenchement d’avalanche dans les zones observées.

MEMOGuard est la solution pour doter vos stations d’observation d’un système d’alerte plus performant. Étant une solution SaaS, il peut facilement s’interfacer avec n’importe quel système, y compris avec vos logiciels d’observation et d’analyse de données. En termes de protocole, MEMOGuard peut faire le lien entre l’observation, l’apparition ou la détection d’un évènement (informatique) prédéfini (ex : niveau de précipitation élevé, épaisseur de neige élevé, vitesse du vent fort…) et le déclenchement automatique de l’alerte. Divers canaux de diffusion sont proposés : SMS, mail, appel audio, panneaux lumineux, radio 5 tons, imprimante… Avec MEMOGuard, vous aurez même la possibilité de choisir à qui seront adressés les messages d’alerte : la population locale, les autorités locales, les pompiers, les services de secours locaux…  

MEMOGuard – Mise en place de système d’alerte tempête  

À cause de la particularité géographique, les tempêtes sont plus violentes et meurtrières dans les régions situées en haute montagne. C’est pourquoi, les autorités locales doivent disposer d’un système d’alerte fiable pour alerter la population. D’habitude, les avertissements sont diffusés par le biais de sirènes d’avertissement, de stations de télévision et de radio locales.

Le problème avec les sirènes, la radio ou la télévision, c’est qu’il est impossible de savoir si les avertissements ont réellement été entendus ou non, ce qui n’est pas le cas avec MEMOGuard. Avec plusieurs canaux de diffusion au choix (SMS, mail, appel audio, panneaux lumineux, radio 5 tons, imprimante…), le logiciel dispose en effet de fonctionnalité d’acquittement d’alertes. Les personnes qui ont reçu l’alerte peuvent, un appuyant seulement à un bouton, envoyer une sorte d’accusé de réception. On peut même configurer le logiciel pour que la diffusion des messages d’alerte ne s’arrête pas tant que la personne vers qui ils sont destinés n’indique leur réception. De même, si les outils dans les stations d’observation observent ou prédisent la formation d’une tempête dans les zones observées, MEMOGuard peut être configuré pour que le signal d’alarme ne s’arrête pas tant que les techniciens sur place prennent conscience de la situation et que le problème soit pris en charge.

MEMOGuard – Mise en place de système d’appel à l’aide

Le système d’appel à l’aide de MEMOGuard s’inspire des fameux systèmes d’appel infirmier sans fil modernes. Comme nous l’avons dit plus haut, dans les régions situées en haute montagne, le degré de cohésion sociale est très faible à cause notamment du fait que les habitations sont très éloignées les unes des autres. Cela signifie que si pour des raisons quelconques une personne se trouve dans une situation dangereuse, elle peut ne pas être secouée ou aidée, car personne n’est même pas là pour la voir ni la surveiller. Le système d’appel à l’aide de MEMOGuard permettrait d’envoyer des messages d’alerte en appuyant simplement sur un bouton sur son Smartphone. Les destinataires et le contenu des messages d’alerte ainsi que la façon (SMS, MAIL, messages vocaux ou vidéos, radio 5 tons, imprimantes…) dont les messages seront diffusés peuvent et doivent être configurés à l’avance.

Les destinataires des messages peuvent être des amis, des voisins, la police, les services ambulanciers. Quant au contenu, on peut y ajouter des informations importantes comme l’adresse, l’itinéraire (si vous êtes parties en randonnée), groupe sanguin, état de santé… Le but est de communiquer le maximum d’informations et d’alerter les bonnes personnes en un simple geste.