Stratégie et solution de gestion des risques côtiers

Contents

Vous êtes à la recherche de méthodes et de solution logicielle pour une bonne gestion des risques côtiers ? Si c’est le cas, alors vous êtes à la bonne adresse. Depuis toujours, les côtes et les littoraux sont constamment exposés à des aléas de la nature dévastateurs et incontrôlables, exposants les habitants dans ces zones et leurs biens à divers dangers et pertes.

Cet article n’a pas la prétention d’être un guide complet de gestion des risques côtiers. Néanmoins, il a été préparé pour aider les parties privées (entreprises, organisations, simples particuliers, associations…) et les décideurs statuaires (agences gouvernementales, gouvernement…) qui ne maîtrisent pas forcément cette discipline à bien comprendre les risques côtiers d’abord, puis de savoir comment les éviter et les traiter. C’est pourquoi, après avoir expliqué le concept de la gestion des risques, des solutions seront ensuite proposées ici pour traiter et prévenir les risques côtiers afin de maitriser leurs impacts. À la toute fin, nous parlerons de MEMOGuard. C’est un logiciel de surveillance des aléas naturels très utile en gestion des risques.  

Le processus de gestion des risques côtiers 

Le but de la gestion des risques côtiers est de réduire les impacts sociaux, environnementaux, économiques et financiers des facteurs naturels et humains à l’origine des risques côtiers. Pour y arriver, il convient de suivre un long processus divisés en quelques étapes. Voici dans les grandes lignes comment se déroule le processus de gestion des risques côtiers :

1- Établir le contexte :

Confirmer le but, les objectifs, la portée, la zone d’étude, la consultation de la communauté et des parties prenantes, les valeurs, les contrôles existants et les critères de réussite.

2- Identification des dangers :

Entreprendre une évaluation géotechnique pour identifier la classification du relief côtier. Entreprendre une évaluation des risques côtiers à chaque échéance du projet. Entreprendre la cartographie des risques côtiers.

3- Identification des actifs :

Identifier les actifs environnementaux, sociaux, infrastructurels et économiques ainsi que leur fonction, service et valeurs impactés par les risques côtiers.

4- Déterminer les conséquences

Développer une échelle de conséquences, identifier la sensibilité des actifs et déterminer les conséquences de chaque actif impacté.

5- Déterminer la probabilité des risques

Identifier l’exposition aux risques des actifs et déterminer la probabilité que chaque actif soit touché.

6- Identifier les actifs nécessitant un traitement des risques

Identifier les actifs pour lesquels un risque résiduel demeure et un traitement des risques est nécessaire pour réduire les risques à un niveau acceptable.

7- Identifier les options de traitement des risques

Identifier les options potentielles de traitement des risques.

8- Évaluer les options de traitement des risques

Évaluez la pertinence des options de traitement des risques à l’aide d’une analyse multicritères et d’une analyse coûts-avantages.

9- Préparer le plan de mise en œuvre

Détailler les mesures de gestion des risques à court terme nécessaires pour réduire les risques à un niveau acceptable. Identifier la voie stratégique à moyen et long terme.

Les risques côtiers et leurs sources

Par définition, les risques côtiers sont les pertes (humaines, financières, économiques, environnementales…à ou les dégâts éventuels engendrés par des aléas naturels ou par l’activité de l’homme dans une zone très précise et délimitée appelée zone côtière ou littorale.

Les principaux risques côtiers sont : 

L’inondation avec comme sources  l’élévation du niveau de la mer, les marées, les ondes de tempête, les vagues, les tsunamis, le vent et les cycles climatiques.

Érosion – côte sablonneuse avec comme sources l’absence ou réduction de l’approvisionnement en sédiments du large ou de la dérive littorale, l’élévation du niveau de la mer, les marées, les ondes de tempête, les vagues, le vent, les cycles climatiques…

Dommages aux structures artificielles avec comme sources l’humidité, la salinité de la mer, les pluies trop fréquentes, l’élévation du niveau de la mer, les marées, les ondes de tempête, les vagues, les tsunamis, les cycles climatiques…

Dommages à l’environnement (littoral, faune et flore locales, instabilité des falaises, destruction des habitats et les espèces naturelles…) avec comme sources les activités humaines, la montée du niveau de la mer, la pollution, le vent, les vagues…

Mode de traitement des risques côtiers

La gestion et management du risque prévoit différents mode de traitement des risques. Pour les risques côtiers, en particulier, les modes suivants prévalent :

ÉVITER LES RISQUES : ce mode de traitement consiste à identifier les futures « zones non constructibles » et utiliser des outils de planification pour empêcher de nouveaux développements dans les zones à risque, maintenant ou à l’avenir.

SE RETIRER DES RISQUES : retirer, déplacer ou abandonner les biens à risque ; les écosystèmes peuvent reculer ou déplacer vers la terre à mesure que le niveau de la mer monte.

S’ACCOMMODER DES RISQUES : continuer à utiliser le terrain situé dans une zone à risque mais s’adapter aux changements en construisant sur pilotis, en convertissant l’agriculture en pisciculture ou en cultivant des aliments ou des cultures tolérantes au sel…

SE PROTEGER DES RISQUES : utilisé des structures en dure (par exemple, les murs de la mer) ou des solutions souples (par exemple, les dunes et la végétation) pour protéger la terre de la mer.

Gestion des risques côtiers – les acteurs et leurs responsabilités

Les gouvernements à tous les niveaux et les parties privées (individus, entreprises et communauté) ont chacun des rôles importants, complémentaires et différenciés dans la gestion des risques découlant des risques côtiers.

Les principes généraux de gestion des risques sont les suivants :

Les parties privées sont responsables de la gestion des risques pesant sur leurs actifs et revenus privés. Pour gérer ces risques, les parties privées doivent :

  • être conscients des risques et de leur responsabilité de les gérer
  • prendre des mesures pour comprendre l’ampleur et la nature des risques spécifiques à leurs actifs et activités
  • élaborer et mettre en œuvre des stratégies et des actions pour gérer les risques.

Les gouvernements, au nom de la communauté, sont principalement responsables de la gestion des risques pour les biens publics et les biens publics qu’ils possèdent et gèrent. Les gouvernements cherchent également à :

  • élaborer des politiques et des réglementations locales cohérentes avec les approches de gestion des risques de l’État
  • faciliter le renforcement de la résilience et des capacités d’adaptation au sein de la communauté locale, notamment en fournissant des informations sur les risques côtiers connus, y compris l’érosion et les inondations
  • travailler en partenariat avec la communauté pour identifier et gérer les risques.

Solutions pour la prévention et la gestion des risques côtiers

1- Mise en place d’un système de modélisation côtière

Pour gérer les risques côtiers, la première chose à faire est l’établissement de ce que l’on appelle système de modélisation côtière. Il s’agit d’un ensemble de méthodes et de technologies principalement basées sur l’informatique, le numérique et l’imagerie satellite qui visent l’élaboration d’une carte qui modélise les côtes. Cette carte très particulière permet une représentation plus claire des dégâts. Mais surtout, elle facilite l’identification des éventuels facteurs à l’origine des dégâts.

2- L’élaboration d’un plan local d’urbanisme qui intègre les risques côtiers

Il est impératif que la planification de l’urbanisme dans les zones côtières doive intégrer les risques naturels, y compris les risques côtiers. Les autorités locales ont l’obligation de mener une étude des risques si cela n’a pas encore été faite.

3- Les solutions en dur

La construction de structures en dur telles que les digues, les brise-lames, les barrages, les canaux, ou encore la restauration des zones sableuses est particulièrement efficace pour préserver les côtes et les actifs (infrastructures publiques, propriétés privées) se trouvant dans les alentours.

4- Quelques solutions à long terme

Quand on mène une bataille contre les aléas et les forces de la nature, on ne peut fatalement que perdre. C’est pourquoi, les parties privées comme les autorités locales doivent anticiper cette défaite certaine et mettre en place des solutions à long terme. Par conséquent, les infrastructures (hôpitaux, écoles, routes, sites industriels…) exposées aux risques littoraux doivent progressivement être remplacées par d’autres infrastructures implantées dans d’autres zones non loin, mais pas à risque. Pour protéger la population des aléas littoraux, les autorités locales peuvent aussi procéder à l’expropriation des « biens exposés à certains risques naturels ». En France par exemple, le Code de l’environnement autorise ce genre de mesure drastique.

MEMOGuard et gestion des risques côtiers

Édité par CLEVER Technologies, MEMOGuard est une solution SaaS de gestion d’alarmes et d’alertes. Il s’agit d’une technologie spécialement conçue pour la surveillance et le signalement des risques naturels, y compris les risques côtiers. Les secteurs publics et privés s’en servent aussi pour la collecte et la centralisation de données d’urgence afin d’organiser une réponse rapide aux situations de crise.

MEMOGuard – Mise en place d’un système d’alerte précoce pour les aléas naturels

Pouvant s’interfacer avec presque tous les systèmes et dispositifs de surveillance (surveillance inondation, surveillance tempête, surveillance cyclone, surveillance tremblement de terre, surveillance mouvement de terrain, surveillance de crues…) MEMOGuard offre à ces derniers des fonctionnalités avancées de diffusion et de gestion d’alarmes. Voici quelques particularités de MEMOGuard :  

  • Il permet la diffusion d’alerte via divers canaux de diffusion : SMS, Mail, appel audio, appel vidéo, fax, imprimante, panneau lumineux, radio 5 tons…
  • Il possède une fonctionnalité qui rend possible la définition des destinataires. En effet, MEMOGuard peut être programmé pour n’alerter que les personnes concernées par la situation (ex : les personnes habitant sur le littoral, les autorités locales, la police et les pompiers…).  
  • Il offre aux administrateurs système la possibilité de paramétrer le mode d’acquittement des alarmes. On peut par exemple faire en sorte que l’alarme ne puisse être acquittée que par des utilisateurs bien définis.

MEMOGuard – Pour la collecte et la centralisation des données (gestion des risques)

Exploité habituellement dans le cadre d’études de risque et d’intervention d’urgence sur terrain en cas de crise, ce logiciel permet aussi le suivi en temps réel d’équipes envoyées sur terrain en plus de la surveillance des aléas naturels. Pour cela, il suffit aux personnes envoyées sur terrain de s’équiper d’un appareil mobile sur lequel va être installée l’application MEMOGuard. Grâce à l’application, les personnes sur terrain seront connectées entre eux, y compris avec la cellule de crise ou le QG qui gère à distance leurs activités sur terrain.

En tout, l’application propose l’exécution de trois fonctions très intéressantes, à savoir la signalisation de position, le déclenchement d’une alerte d’urgence et le partage (envoie et réception) de données de type texte, vidéo, audio et images. Ces données envoyées seront centralisées et pourront être consultées par tous les utilisateurs connectés sur la plateforme MEMOGuard.