Contents
La gestion du risque d’inondation est le résultat d’une longue évolution. Avant, les actions entreprises par les autorités pour éviter ou maitriser les dégâts provoqués par les inondations se limitaient essentiellement à la construction d’infrastructures en dure comme des barrages, d’épis le long de la côte, la construction de canal pour l’évacuation des eaux de pluie… Très peu stratégique, cette approche s’est finalement révélée inefficace, car comportait des limites. La construction de murs le long d’une rivière peut par exemple augmenter les niveaux d’inondation ailleurs, surtout dans les bassins versants. De même, la construction d’épis le long de la côte peut perturber le transfert de sédiments vers d’autres endroits. Ces derniers deviennent ensuite plus vulnérables aux inondations.
Pour lutter efficacement contre les inondations, il fallait comprendre et identifier tous les risques possibles, puis les traiter ensuite. C’est grosso modo ce qu’on appelle gestion des risques d’inondation. Mais dans cet article, nous allons voir cette discipline plus en détail. Des idées pour la prévention efficace des risques d’inondation seront évoquées. Et à la fin, nous parlerons de MEMOGuard, un logiciel de gestion d’alerte indispensable pour la mise en place de système d’alerte d’inondations.
Gestion des risques inondations – but et processus
La gestion des risques d’inondation est une discipline qui a pour objet d’agir sur les risques d’inondation afin de réduire leurs impacts : pertes humaines, pertes socio-économiques, maladies, destruction d’infrastructures, dispersion des acteurs du développement économique local, arrêt ou baisse des activités, chômage… Ces quelques exemples prouvent aussi que les impacts des risques d’inondation sont multidimensionnels en plus d’être subtiles. C’est pourquoi, une partie importante de la gestion des risques d’inondation consiste à analyser les relations entre le système physique (dont les infrastructures), le cadre institutionnel et l’environnement socio-économique. Cela impose à l’équipe qui mène la gestion des risques d’être multidisciplinaires. Autrement, il leur serait très difficile de maitriser les différents sujets liés aux pratiques actuelles relatives aux inondations et les problèmes socio-économiques liés aux inondations. Dans les pays en développement dont les habitants vivent encore dans des situations précaires, la gestion des risques inondations a aussi pour motivation de soutenir le développement durable.
Le processus de gestion des risques, qu’ils sont liés ou non aux inondations, suit de manière générale les étapes suivantes :
- Première étape : Établissement du contexte
- Deuxième étape : Identification des risques
- Troisième étape : Analyse des risques
- Quatrième étape : Évaluation des risques pour voir s’ils sont tolérables ou non
- Cinquième étape : La mise en place d’actions pour traiter les risques non tolérables
Analyse détaillée des risques en 3 étapes :
- Analyse des causes et effets : analyser les causes du risque, déterminer les conséquences, identifier les causes principales
- Évaluation qualitative : évaluer les conséquences du risque, évaluer la probabilité d’apparition, présenter la carte des risques
- Évaluation quantitative : estimer et évaluer les scénarios, évaluer la répartition des risques, déterminer les conséquences humaines, socioéconomiques et financières.
Gestion des risques d’inondation : rôles et responsabilités
Partout dans le monde, la responsabilité de gestion des risques d’inondation est partagée entre plusieurs organismes. Représenté par le ministère de l’Environnement, le gouvernement est évidemment le premier responsable. Il incombe au gouvernement de mettre en place les politiques nationales de gestion des risques d’inondation, puis de confier l’exécution à différents organismes tels que :
- Agence environnementale
- Autorités locales responsables des inondations
- Conseils de district et d’arrondissement
- Autorités de protection des côtes
- Entreprises d’eau et d’assainissement
- Conseils de drainage internes
- Autorités routières.
L’identification des risques d’inondation
L’identification des risques est le point de départ de la gestion des risques. Si elle est mal faite ou faite de manière négligée, alors c’est tout le processus de gestion qui est biaisé.
Dans les détails, l’identification des risques consiste à formaliser la connaissance du terrain, afin d’identifier les zones et les bâtiments les plus vulnérables aux inondations. Il convient ensuite de caractériser ces vulnérabilités. Le véritable but de cette approche est d’une part de cibler les zones qui seront traitées en priorité, et d’autre part d’apporter une réponse à la réduction de la vulnérabilité adaptée au contexte local.
Parmi les méthodes disponibles pour mener à bien les travaux d’identification des risques, on peut citer :
- L’analyse des images satellites
- La visite sur terrain
- Les enquêtes sur la population locale et / ou la cartographie participative
- L’analyse du plan d’urbanisation et la façon dont les terres sont exploitées
- L’analyse de vulnérabilité des bâtiments
Solutions de prévention contre les risques d’inondation liées aux crues
La première chose à faire pour prévenir les risques d’inondation est la conception d’une cartographie des zones inondables.
1- LA CARTOGRAPHIE DES ZONES INONDABLES
La manière la plus simple d’éviter les inondations est de ne pas s’y exposer. Pour cela, il faut éviter de bâtir, d’habiter ou faire des activités sur les zones dites inondables qui sont repérables sur une carte spéciale appelée carte de zones inondables ou Atlas des Zones Inondables. La conception de cette carte relève de la responsabilité du gouvernement et/ou des autorités locales. Elle exige des relevés topographiques précis et la réalisation de modélisations hydrauliques pour savoir comment les crues inondent les zones.
2- INSTALLATION DE REPERES DE CRUE
Il faut savoir que les inondations se produisent aussi dans les zones supposées être non inondables. Par conséquent, puisque le risque zéro n’existe pas, peu importe la zone, il est prudent de faire des observations régulières en installant des repères de crue dans les zones dites stratégiques comme les cours d’eau, les rivières, dans les réseaux d’égouts, les zones fréquemment ou facilement inondables, mais aussi sur les différents bâtiments publics ou privés tels que les Quais, les Ponts et les monuments historiques. Les données fournies par ces repères doivent être étudiées afin d’anticiper les éventuelles inondations.
3- LIMITER LE RUISSELLEMENT
L’évacuation d’eau réduit le risque d’inondation sur une zone donnée, mais le transfert sur des zones situées en aval. À la place, il est plus efficace et moins dangereux de mettre en place une stratégie de gestion par ralentissement. Les moyens recommandés pour limiter le ruissellement sont la préservation et la restauration des zones qui ont une forte capacité de rétention des eaux ; la conception et entretien des fossés ; la conception de petits bassins de rétention d’eau.
D’autres mesures de prévention à mettre en place
Les mesures qui suivent sont indispensables surtout dans les grandes villes.
PLAN D’URBANISATION ADAPTE
Partout dans le monde, on voit toujours cette scène macabre où des voitures et des habitations sont emportées par des crues dévastatrices. Dans certaines zones, la situation est étonnante, car une pluie torrentielle d’une durée de quelques heures suffit à tout inonder et faire des dégâts considérables. Pour éviter ce genre de situation, il est nécessaire que le risque d’inondation soit intégré et pris en compte dans les documents des plans locaux d’urbanisme.
REDUIRE LES VULNERABILITES DES BATIMENTS
La diminution des vulnérabilités des bâtiments en zone inondable vise à réduire les dommages générés par l’entrée d’eau. Pour ce faire, les bâtiments doivent être construits ou rénovés en prenant en compte les impératifs d’écoulement des crues. Il faut aussi penser à adapter les équipements du logement à l’inondation.
MEMOGuard et Gestion des risques inondations
Conçu par la société CLERVER Technologies, MEMOGuard est un outil de supervision d’alarme et alerte avec la capacité en plus de faire des analyses de données de type Fichier texte, trap SNMP, Trames Tcp/Ip et Mails. Il peut également gérer la diffusion d’alertes ou de simples messages d’informations via des canaux de diffusion tels que le SMS, email, fax, messages vocaux, les appels téléphoniques, pagers, radio 5 tons, panneaux lumineux… Du fait de sa capacité à gérer et superviser les alarmes et alertes, c’est l’outil idéal pour la mise en place de système d’alerte précoce aux inondations et de système d’envoi d’alerte SMS à la population.
MEMOGuard – pour la mise en place de système d’alerte précoce d’inondations
Un système d’alerte précoce d’inondations est un dispositif conçu pour alerter suffisamment tôt les autorités et la population en cas d’inondation imminente. Le but est de leur donner suffisamment de temps pour prendre les mesures nécessaires et bien se préparer à la catastrophe.
Pour qu’il soit efficace, le système d’alerte précoce d’inondations doit pouvoir collecter les données hydrométéorologiques fiables et en temps réel qui concernent la zone à risque. Quand un seuil de danger donné est atteint, cela signifie que le risque d’inondation est élevé et qu’il est impératif d’informer les autorités de la situation. C’est là qu’intervient le logiciel MEMOGuard ! C’est un logiciel de surveillance informatique qui peut s’interfacer avec n’importe quel système de mesure. Il peut faire le lien entre l’apparition d’un évènement (l’atteinte du seuil de danger détecté par le système de mesure) et le déclenchement d’une alarme (alarme sonore, panneaux lumineux, radio 5 tons…) ou l’envoi de messages d’alerte urgents (SMS, réseaux sociaux, messages vocaux…) à des destinataires prédéfinis.
Sur la plateforme MEMOGuard, la diffusion des alertes peut être programmée pour ne jamais s’arrêter tant que la prise en charge n’a pas été confirmée par un ou plusieurs opérateurs de sécurité.
CleverSMS – pour alerter les autorités locales par Texto/message multimédias
En situation de crise (tremblement de terre, fortes crues, cyclones…) le pouvoir public demande systématiquement aux opérateurs téléphoniques d’envoyer des SMS pour avertir la population des dangers imminents. Mais comment cela se passe si la crise ne concerne qu’une petite zone très limitée, une petite ville par exemple ? Dans cette condition, le gouvernement n’interviendra pas. La gestion de crise relève de la responsabilité seule des autorités locales. Et il sera également difficile pour eux de réquisitionner les opérateurs téléphoniques.
Conçu également par la société CLERVER Technologies, CleverSMS est un autre moyen d’envoyer des messages d’alerte à la population, mais à une échelle plus petite, aux administrateurs de ville et aux pompiers par exemple pour le cas d’une inondation. Il s’agit d’un système de communication et d’envoi d’alerte SMS et multimédia (messages vocaux, vidéos + images). CleverSMS peut communiquer vers n’importe quel téléphone, peu importe l’opérateur téléphonique.